Les premières datent de la Révolution et furent instituées par Robespierre (loi du 7 mai 1794). Il y avait la fête de la Fédération (14 juillet 1790), les fêtes des 10 août, 10 novembre et du 8 juin (fête de l'Être Suprême).
Le 8 mai 1945, encerclée et pressée de toutes parts par les armées alliées - américaines, russes, anglaises et françaises -, s'effondrait l'Allemagne hitlérienne, en guerre contre la France depuis lg39. Le 8 mai perpétue le souvenir de la victoire remportée par les peuples libres sur un régime d'oppression et de crimes.
La journée du souvenir de la Déportation (dernier dimanche d'avril) est un hommage à la mémoire des déportés dans les camps de la mort nazis
Fête populaire et républicaine par excellence, elle commémore le jour anniversaire de la prise de la Bastille, par le peuple parisien, le 14 juillet1789
La destruction de la vieille prison d'État, symbole de l'absolutisme monarchique, ouvrait la voie à l'établissement de la République.
Le 14 juillet rappelle en fait la fête de la Fédération instituée par l'Assemblée constituante. Au cours de celle cérémonie, les gardes nationaux de Paris et 14.000 délégués de province vinrent prêter serment, sur l'Autel de la Patrie, à la nouvelle Constitution.
En 1789, la Révolution a prodamé ces deux idées neuves en France : les droits de l'Homme et la souveraineté du peuple.
En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s'empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés.
La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l'Ancien Régime. L'édifice est d'ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent.
La "fête de la Fédération", Le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l'insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l'autel de la patrie.
Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu'à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.
L'accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d'un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d'artifice terminent la journée.
Après l'austérité de la guerre de 1914-1918, Le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, Le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.
Le11 novembre 1918, la signature de l'Armistice menait fin à la première guerre mondiale préparée par l'Allemagne et dont la France supporta presque entièrement le poids. On put alors établir le bilan de 52 mois de batailles meurtrières, soit, pour notre pays seulement, 1.390.000 morts (dont 240.000 Pour la Bretagne), 1.200.000 invalides, 800.0000 veuves. À ces nombres, il fallait ajouter la dévastation du tiers du territoire français
La tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris, le monument aux morts de la plupart des communes françaises, témoignent du sacrifice de ces hommes.