Les droits et obligations des grands-parents

 

 

D'une manière générale, les grands-parents bénéficient d'un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants. Ce droit ne peut leur être refusé que pour des motifs graves. Ils ont par ailleurs une obligation alimentaire envers leurs petits-enfants dans le besoin.


 

 

 

 

 

 

Droits des grands-parents

Ces droits restent valables :

Il peut aussi arriver que les grands-parents se voient confier la garde de leurs petits-enfants :


Ces droits ne peuvent être retirés par le juge que pour des motifs graves.


Quand les grands-parents ne peuvent-ils pas exercer leurs droits ?

A noter

En général, les juges se montrent réticents pour retirer leurs droits aux grands-parents. La gravité des motifs évoqués est examinée sévèrement. Chaque situation familiale est étudiée avec précision afin de ne pas léser l'enfant.

Attention

Le non-respect du droit de visite accordé aux grands-parents est passible de sanctions pénales.

la situation familiale. Si les parents sont divorcés et que l'un des deux exerce déjà un droit de visite sur l'enfant, le droit accordé aux grands-parents sera réduit ;

En principe, les grands-parents viennent chercher l'enfant à son domicile et le ramène.


Obligations des grands-parents

Dans la mesure où leurs ressources le leur permettent, les grands-parents peuvent être amenés à verser :

A noter

Lorsque les grands-parents habitent à l'étranger, ils ne peuvent exercer leur droit de visite et d'hébergement que si cela ne nuit pas à l'enfant. Par ailleurs, les parents peuvent demander l'interdiction de sortie du territoire.

note Bon à savoir
L'action en justice doit être engagée contre les deux parents s'ils détiennent ensemble l'autorité parentale.
Référence : Code civil : Art. 371-4.

Extrait du code civil

Art. 371-4. Les père et mères ne peuvent, sauf motifs graves, faire obstacle aux relations personnelles de l'enfant avec ses grands-parents. A défaut d'accord entre les parties, les modalités de ces relations sont réglées par le tribunal.

En considération de situations exceptionnelles, le juge aux affaires familiales peut accorder un droit de correspondance ou de visite à d'autres personnes, parents ou non.